Le vrai trop-plein ne se trouve pas dans votre agenda
On croit souvent que nos journées débordent parce qu’on manque de temps. En réalité, ce n’est pas une question d’heures, mais d’espace mental.
Ce trop-plein, ce sont des onglets mentaux qui tournent en boucle. Des tâches inachevées. Des idées floues. Et une fatigue qui s’installe.
Ce n’est pas une fatalité. C’est un signal.
Et comme tout signal, il mérite d’être écouté avant qu’il ne devienne une alerte.
Prioriser, ce n’est pas faire plus, c’est faire mieux
La vraie productivité ne consiste pas à empiler les tâches, mais à faire des choix. Et parfois, cela signifie renoncer.
Prioriser, c’est :
- accepter de ne pas tout faire,
- dire non à ce qui n’a pas de sens,
- protéger l’essentiel.
Posez-vous cette question :
“Quelle est l’unique tâche qui ferait une vraie différence aujourd’hui ?”
Cela suffit à réorienter votre énergie.
Sous la surcharge : les émotions invisibles
Derrière l’agitation se cachent souvent des émotions non dites :
- la peur de décevoir,
- le besoin de se prouver utile,
- l’évitement de l’inconfort.
La surcharge devient un mécanisme d’évitement.
Apprendre à reconnaître ces schémas, c’est une étape clé vers un rapport plus sain au travail.
Le multitâche est un leurre
Notre cerveau n’est pas fait pour jongler entre les tâches. Chaque changement de focus entraîne une perte de temps et d’énergie.
Une alternative simple :
La méthode du 25/5 — 25 minutes de concentration sur une seule tâche, puis 5 minutes de pause.
Testez-la, même une seule fois. Les effets sont immédiats.
Externalisez : votre cerveau n’est pas un espace de stockage
Notez ce qui vous traverse l’esprit. Ne comptez pas sur votre mémoire pour tout retenir.
Un bon rituel :
L’inbox mentale du soir – Avant de dormir, écrivez tout ce qui vous encombre. Vous libérerez de l’espace mental… et trouverez le sommeil plus facilement.
Urgence et importance : ne confondez plus
L’urgence attire l’attention. L’important, lui, construit sur le long terme.
Répondre à un e-mail dans l’heure ne fera pas avancer un projet stratégique.
Utilisez la matrice d’Eisenhower pour distinguer l’un de l’autre. Vous gagnerez en impact.
Tout ne mérite pas votre énergie
Posez-vous systématiquement ces deux questions :
- Suis-je vraiment la bonne personne pour faire ça ?
- Est-ce que cela mérite d’exister ?
Si la réponse est non : supprimez, déléguez, laissez tomber.
Vous ne serez pas moins responsable. Vous serez plus aligné.
Créez du vide pour mieux penser
Posez-vous systématiquement ces deux questions :
- Suis-je vraiment la bonne personne pour faire ça ?
- Est-ce que cela mérite d’exister ?
Si la réponse est non : supprimez, déléguez, laissez tomber.
Vous ne serez pas moins responsable. Vous serez plus aligné.
Vos priorités sont le reflet de vos valeurs
Vos actions quotidiennes traduisent ce à quoi vous donnez de la valeur.
Si vous valorisez la créativité mais passez vos journées en réunion, il y a un désalignement.
Vos priorités devraient incarner vos valeurs.
Sinon, c’est l’épuisement assuré.
Conclusion : réduire pour mieux avancer
Reprendre le contrôle sur votre journée, ce n’est pas faire plus vite. C’est choisir mieux.
Cela commence par une prise de conscience :
Tout n’est pas urgent. Tout ne mérite pas votre énergie.
Ce que vous choisissez de faire, chaque jour, est un acte de clarté.
Et souvent, de courage.
 
				 
															
